Marquet au MuMa

Le Musée André Malraux (MuMa) propose cet été une splendide exposition dédiée à Albert Marquet, à l’occasion de l’entrée dans ses collections de l’œuvre « Le Havre, bassin » (1906).

Juin 1906. Marquet, qui vient comme Raoul Dufy d’exposer au premier salon du fauvisme, rejoint son ami au Havre. Ils y peindront notamment les célèbres scènes de liesse de la Fête nationale du 14 juillet.

Cette exposition nous donne également à voir la justesse avec laquelle Marquet a su saisir la lumière normande. Les couleurs froides, où dominent mauves, roses, bleus pâles, sublimant l’ambiance du port.

Exposition « Marquet en Normandie » jusqu’au 24 septembre 2023

Voir aussi Expositions précédentes au Muma & Portrait d’Annette Haudiquet, Directrice et conservatrice du MuMa de 2001 à 2023

Balade dans l’estuaire de la Seine

La Maison de l’estuaire gère depuis 1992 la réserve naturelle de l’estuaire de la Seine.

Une vaste zone humide de près de 9 000 hectares, façonnée par le fleuve et les marées, sur laquelle paissent des troupeaux de vaches et où l’on dénombre plus de 350 espèces d’oiseaux.

De nombreuses balades sont proposées à toutes saisons, vous retrouverez les programme de cet été ici.

Et aussi : d’autres idées de balades au vert, vers la mer, en ville.

Glaces Ortiz : de l’Espagne au Havre

Le nom Ortiz a durablement marqué l’histoire des glaces et sorbets en France.

Ainsi, c’est un Ortiz qui créée la marque Miko au début des années 40, qui bénéficiera notamment du marché florissant de la consommation de crèmes glacées dans les cinémas.

Cette spécialité gourmande s’inspire d’ailleurs notamment de la tradition maure des sherbet.

Antoine dans sa camionnette

Formé au marketing, Antoine Grégoire a repris en 2021 les Glaces Ortiz. Ses grands-parents sont d’ailleurs originaires du même village espagnol !

65 parfums ont été développés par la marque. La camionnette « vanille-fraise » (pour les couleurs) a régalé les vacanciers tout l’été.

Des classiques vanille, chocolat aux parfums plus recherchés, elles sont tout simplement délicieuses. Je vous invite ainsi à goûter un sorbet abricot, mandarine, bergamote ou une crème glacée châtaigne, réglisse ou Grand-Marnier.

Au coin de la rue

Le street artiste américain Mark Jenkins émaille les villes de sculptures hyperréalistes. Il réalise des moulages à partir d’une technique développée avec du ruban adhésif transparent, décrite sur son site tapesculpture.

Il est l’un des artistes invités d’Un été au Havre 2022 dans le cadre de son projet au long cours « Embed bodies ».

Mark Jenkins a disposé des personnages dans les endroits les plus improbables de la ville, suscitant surprise et parfois polémique.

L’une d’entre elle, jugée trop dérangeante, a ainsi été enlevée par la Ville deux jours après son installation. Ce n’est pas celle-ci (photo), même si elle a nécessité l’intervention de pompier pour déloger un curieux monté pour voir la belle endormie de plus près.

Ni cette femme se balançant au-dessus du bassin du Commerce.

Mais un homme suspendu, tête renversée, qui n’a pas survécu aux réactions scandalisées, et qui a été démonté depuis.

Le jardin des merveilles

Si l’existence de ceux de Babylone, l’une des sept merveilles du monde, reste hypothétique, les Jardins suspendus du Havre existent bel et bien.

Aménagés dans un ancien fort, ils offrent une magnifique diversité botanique et diverses vues panoramiques sur la ville, le port, la plage, la mer.

Roseraie, jardin japonais, du désert, potager tropical, ruches, serres, labyrinthe végétal : ses 10 hectares sont un vrai bonheur.

A noter pour les amoureux, le jardin des Robinsons et ses cabanes feuillues et ajourées.

Et pour les enfants, la vision pastorale des moutons qui broutent au bas des contreforts.

Flat maison

Qui connaît New York a forcément en tête l’emblématique flatiron building, l’un des premiers building érigé à Big Apple (1902).

L’artiste autrichien Erwin Wurm, également créateur de la « Fat house », nous propose ici la Narrow house, dans le cadre d’Un été au Havre 2022.

Cette maison, destinée à rester dans le square Érignac, se présente de prime abord comme une banale maison de banlieue, dont on se demande ce qu’elle peut bien faire là, en plein quartier Perret.

Mais quand on pénètre dans la maisonnette, surprise !

Car oui, elle est étonnamment aplatie, et voilà à quoi ressemble cette Narrow house de côté.

« L’humour et le jeu permettent vraiment de soulever beaucoup de questions, de faire passer beaucoup de choses sans se montrer blessant ou doctrinaire », a écrit l’artiste. CQFD.

Mérelle au bout du monde

La sculpture monumentale (6,24 m), « Jusqu’au bout du monde », de Fabien Mérelle, représentant l’artiste et sa fille, faisait en 2018 partie des installations que la ville met en place chaque année dans le cadre d’Un été au Havre.

La sculpture temporairement installée à Notre-Dame…

Installée initialement sur une partie reculée du littoral de Sainte-Adresse, appelé le « Bout du monde » et réalisée en résine, elle devait résister aux vents en marées.

Mais pas aux incendiaires qui l’avaient sérieusement dégradée en 2020.

Une seconde version en bronze peint était depuis temporairement installée à l’abri de la cathédrale Notre-Dame.

Elle a rejoint mi-juin la digue Augustin Normand, face à la mer, comme au bout du monde.

…a retrouvé une place en bord de mer.