Balade dans l’estuaire de la Seine

La Maison de l’estuaire gère depuis 1992 la réserve naturelle de l’estuaire de la Seine.

Une vaste zone humide de près de 9 000 hectares, façonnée par le fleuve et les marées, sur laquelle paissent des troupeaux de vaches et où l’on dénombre plus de 350 espèces d’oiseaux.

De nombreuses balades sont proposées à toutes saisons, vous retrouverez les programme de cet été ici.

Et aussi : d’autres idées de balades au vert, vers la mer, en ville.

Géantes de béton

Un gigantesque chantier de construction de fondations d’éoliennes s’est installé il y a deux ans au Havre.

Cet été, nous avons pu observer, depuis la plage, les allers-retours de l’un des plus gros navires de levage lourd au monde, la Saipem 7 000, qui transportait les colosses de béton du chantier situé sur le quai Bougainville vers le futur parc d’éolienne de Fécamp.

Ces bases sont construites en béton armé, en forme de sablier pour mieux résister à la houle, et seront remplies de ballast pour assurer leur stabilité en mer.

Les 71 fondations ont désormais toutes installées, la production d’électricité devant débuter en 2023. Ce parc doit fournir l’équivalent de la consommation de plus de 770 000 personnes, soit plus de 60 % des habitants de Seine-Maritime.

Permaculture au pays du cidre

Visage connu du marché dominical des Halles du Havre, Simon Valin a amorcé en 2019 une conversion professionnelle (tout comme Antoine Grégoire des Glaces Ortiz) déjà couronnée de succès.

Simon au marché des Halles

Après une quinzaine d’années en tant qu’électricien-automaticien sur les navires, Simon décide d’opérer un virage et de reprendre l’exploitation d’un cidriculteur partant à la retraite.

Cidre Simon a obtenu cette année la médaille d’argent dans la catégorie « Jus de pomme » du 19e Concours des cidres de Normandie.

Au-delà de cette première récompense, Simon affiche clairement des objectifs écologiques qui dépassent la Certification AB Agriculture Biologique en cours : reconstitution des haies bocagères autour du verger, introduction d’animaux bénéfiques (chevaux, ruches, poulailler, mouton).

On salue donc sa démarche non seulement respectueuse de l’environnement mais aussi dynamique, caractéristique des parcours professionnels en quête de sens.

Expo Le vent, cela qui ne peut être peint

Le Musée d’art moderne André Malraux – MuMa consacre cet été et jusqu’au 2 octobre une somptueuse exposition à la thématique du vent.

170 œuvres – peintures, photographies, vidéo, installations – témoignent de l’inventivité déployée par une centaine d’artistes pour montrer ce qui à priori ne peut être représenté, l’insaisissable mouvement de l’air.

Le parcours orchestré par Annette Haudiquet, directrice du MuMa et commissaire de l’exposition, rassemble dessins à la plume de Victor Hugo, estampes des maîtres japonais, tableaux impressionnistes, photos de Man Ray, Brassaï, Corinne Mercadier, Véronique Ellena, films muets (Buster Keaton, Louis Lumière), etc.

Une expo qui vaut le voyage au Havre à elle seule. Infos pratiques

Le jardin des merveilles

Si l’existence de ceux de Babylone, l’une des sept merveilles du monde, reste hypothétique, les Jardins suspendus du Havre existent bel et bien.

Aménagés dans un ancien fort, ils offrent une magnifique diversité botanique et diverses vues panoramiques sur la ville, le port, la plage, la mer.

Roseraie, jardin japonais, du désert, potager tropical, ruches, serres, labyrinthe végétal : ses 10 hectares sont un vrai bonheur.

A noter pour les amoureux, le jardin des Robinsons et ses cabanes feuillues et ajourées.

Et pour les enfants, la vision pastorale des moutons qui broutent au bas des contreforts.