Permaculture au pays du cidre

Visage connu du marché dominical des Halles du Havre, Simon Valin a amorcé en 2019 une conversion professionnelle (tout comme Antoine Grégoire des Glaces Ortiz) déjà couronnée de succès.

Simon au marché des Halles

Après une quinzaine d’années en tant qu’électricien-automaticien sur les navires, Simon décide d’opérer un virage et de reprendre l’exploitation d’un cidriculteur partant à la retraite.

Cidre Simon a obtenu cette année la médaille d’argent dans la catégorie « Jus de pomme » du 19e Concours des cidres de Normandie.

Au-delà de cette première récompense, Simon affiche clairement des objectifs écologiques qui dépassent la Certification AB Agriculture Biologique en cours : reconstitution des haies bocagères autour du verger, introduction d’animaux bénéfiques (chevaux, ruches, poulailler, mouton).

On salue donc sa démarche non seulement respectueuse de l’environnement mais aussi dynamique, caractéristique des parcours professionnels en quête de sens.

Glaces Ortiz : de l’Espagne au Havre

Le nom Ortiz a durablement marqué l’histoire des glaces et sorbets en France.

Ainsi, c’est un Ortiz qui créée la marque Miko au début des années 40, qui bénéficiera notamment du marché florissant de la consommation de crèmes glacées dans les cinémas.

Cette spécialité gourmande s’inspire d’ailleurs notamment de la tradition maure des sherbet.

Antoine dans sa camionnette

Formé au marketing, Antoine Grégoire a repris en 2021 les Glaces Ortiz. Ses grands-parents sont d’ailleurs originaires du même village espagnol !

65 parfums ont été développés par la marque. La camionnette « vanille-fraise » (pour les couleurs) a régalé les vacanciers tout l’été.

Des classiques vanille, chocolat aux parfums plus recherchés, elles sont tout simplement délicieuses. Je vous invite ainsi à goûter un sorbet abricot, mandarine, bergamote ou une crème glacée châtaigne, réglisse ou Grand-Marnier.

Au menu du France

Janvier 1962, le France, troisième du nom, est mis en service au Havre.

Long de 316 mètres, il sera pendant 40 ans le plus grand paquebot au monde, avant d’être abandonné et revendu pour cause de non-rentabilité malgré les promesses de Valéry Giscard d’Estaing (« Ne m’appelez plus jamais France… »).

Pour sa première croisière transatlantique, il accueille plus de 1 800 passagers.

Que mangent sous le dôme étoilé de la salle à manger les « Premières classes » qui feront la traversée Le Havre – New York ? Un potage Germiny à l’oseille, du dindonneau du Maryland aux myrtilles ou encore des nouilles Lombarde.

Retrouvez en podcast la délicieuse émission « On va déguster » de France Inter consacrée le 10 avril dernier au mythique menu du France.