Après s’être essayée à la sculpture, Marguerite Huré s’est imposée comme l’une des grande vitrailliste françaises du XXe siècle. Elle définissait son art comme le plus complet, « à la fois science et divination, technique savante et poésie ».
Auguste Perret, architecte de la reconstruction du Havre fait appel à elle sur le chantier de l’église Saint-Joseph. Elle y travaillera de 1952 à 1957, assemblant des verres colorés soufflés à la bouche à l’épaisseur irrégulière.
Délaissant l’iconographie religieuse, elle construit une « symbolique non-figurative » obéissant à une cohérence esthétique qui participe totalement à la beauté et à la spiritualité de l’ensemble de la construction.